Le dernier CeBIT (salon mondial des technologies de l’information), qui se tenait à Hanovre ce mois de mars 2016 a révélé une bombe de technologie. Gimball, conçu par l’entreprise Flyability, est un mini drone d’à peine 500 grammes qui s’inspire du vol des mouches pour effectuer ses déplacements. Grande nouveauté : même en cas de collision, le drone est incapable de s’écraser, ce qui facilite grandement son pilotage. Destiné à accompagner les secouristes dans les missions de sauvetage, ce petit drone pourrait bien nous sauver la vie.
Gimball : un mini drone suisse : star du salon CeBIT d’Hanovre
Cette année, au salon mondial des technologies de l’information de Hanovre*, la star était dans les airs ! Gimball, conçu par l’entreprise suisse Flyability, est un mini drone qui pèse à peine plus de 500 grammes. Sa particularité (outre son poids plume) est qu’il vole en s’inspirant de la technique d’une mouche, ce qui lui permet de rester stable, de se repérer dans l’espace et de se faufiler en évitant les obstacles.
*Le salon de Hanovre s’appelle CeBIT pour Centrum für Büroautomation, Informationstechnologie und Telekommunikation. Il se déroule chaque année à Hanovre au mois de mars et rassemble les acteurs mondiaux du secteur des nouvelles technologies de l’informatique et des communications.
Gimball, un drone incapable de s’écraser
Une cage en fibre de carbone entoure le drone et le protège en cas de collision. D’ailleurs, s’il touche un obstacle, il ne s’écrase pas au sol. À peine étourdi, il continue son vol tranquillement « Gimball est très facile à piloter, car il ne peut pas s’écraser », a spécifié un cobaye à la manœuvre lors d’un test effectué sur le salon. Effectivement, Gimball n’est pas un drone autonome ; quelqu’un doit le piloter, mais il est doté de caméras et il bénéficie d’un écran qui retranscrit son vol en temps réel. Pour faciliter la manœuvre, un logiciel de bord inséré dans l’appareil permet au drone de changer instantanément de direction, notamment en cas de rapprochement avec un obstacle ou une personne qu’il risquerait de blesser.
Au final, l’entreprise conceptrice de Gimball s’est inspirée de la technique de vol d’une mouche pour déterminer les fonctionnalités spécifiques du drone. Il peut se déplacer en toute fluidité, se faufiler, se repérer instantanément dans l’espace pour revoir sa position et changer brusquement de direction.
Un mini drone secouriste
Gimball est d’ores et déjà en activité pour accomplir des missions d’inspections dans des bateaux, des centrales nucléaires et diverses zones dangereuses, permettant de limiter les risques pour l’Homme et de diminuer les coûts liés à ces manœuvres. Mais le mini drone se destine aussi à sauver des vies, puisqu’il sera employé pour chercher des victimes d’accidents ou de catastrophes naturelles au côté des secouristes. Sa taille, son poids, ses facultés de vol lui permettent en effet d’inspecter des bâtiments effondrés ou des crevasses exiguës, par exemple.
Gimball est encore en phase de test pour ses missions de secourisme.
Décidément, la nature n’a pas fini de nous offrir ses bienfaits, y compris en matière de nouvelles technologies ! D’ailleurs, le biomimétisme, cette branche de la science qui s’inspire de la nature pour innover en matière robotique et nano technologique, est une matière en plein développement. Les scientifiques s’intéressent particulièrement aux papillons et aux libellules pour concevoir des drones légers. La technique de vol de ces insectes permettrait de concevoir des appareils moins coûteux en énergie (contrairement à la technique de vol des oiseaux, d’après les dires des scientifiques). Elle serait également optimisée pour le vol stationnaire ou le changement brusque de direction.
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