« Un hélicoptère facile à piloter, mécaniquement simple, qui n’a pas besoin de piste de décollage et qui peut soulever 120 kg jusqu’à 3 600 mètres d’altitude » – telles sont les particularités du BackPack Helicopter, nouveau joujou conçu par la startup canadienne Airvinci. Cerise sur le gâteau : l’entreprise vient d’obtenir l’autorisation de la FAA (Federal Aviation Administration) pour embarquer des passagers à son bord et survoler le Nevada.
La voiture volante ne sera bientôt plus un fantasme, mais une réalité ! Robots et Compagnie mentionnait récemment le drone transporteur de passager ou les investissements personnels de Larry Page (fondateur de Google) dans la startup Zee.Aero, dont l’activité mystère laisse présager l’avènement d’un engin volant, à la frontière des domaines « des appareils aériens, des systèmes d’alimentation électrique, du contrôle dynamique, du machine learning, de l’aéro acoustique, des matériaux composites », comme l’indique l’annonce de recrutement sur son site Web.
70km/heures jusqu’à 3 600 mètres d’altitude
Aujourd’hui, c’est une startup canadienne qui fait sensation en matière d’engin volant non identifié. Son nouveau produit, le NN2725N, appelé aussi BackPack Helicopter, est un mix entre un drone et un mini hélicoptère. Il mesure moins de 2 mètres de diamètres pour 90 kilos seulement. L’appareil est décrit par Larkus Engelhart (le fondateur du projet), comme « un hélicoptère facile à piloter, mécaniquement simple, qui n’a pas besoin de piste de décollage et qui peut soulever jusqu’à 120 kg jusqu’à 3 600 mètres d’altitude » – le tout avec une autonomie d’une heure, à une vitesse de 70 km/heures. Enfin, le drone-hélicoptère est doté de deux moteurs thermiques de 28 chevaux chacun.
Mi-drone Mi-hélico : l’engin est convertible selon vos besoins !
Le BackPack Helicopter est réellement mi-drone mi-hélicoptère, puisqu’il peut se convertir au gré des besoins de son utilisateur. Plus concrètement, vous pouvez vous installer à son bord et le piloter de manière ultra simple pour vous rendre d’un point A à un point B – le volet hélicoptère. Vous pouvez aussi le programmer et vous laisser guider afin qu’il vous transporte à destination sans que vous n’ayez à toucher les commandes – le volet drone… Une voiture autonome ET volante, en somme.
Notez que l’engin ne nécessite pas de piste de décollage. Il prend son envol du sol vers les hauteurs, comme un hélicoptère miniature… Ou comme un drone.
Le secteur du drone transporteur de passagers : nouveau défi des professionnels
Cela fait plusieurs années que la startup Airvinci travaille le modèle de ce drone-hélicoptère-voiture volante qui pourrait bien rencontrer un succès fou sur le segment des drones transporteurs de passagers. Le secteur est en effet la nouvelle ambition des ingénieurs et des chercheurs en matière de drone et de nombreux laboratoires et entreprises s’attèlent à la tâche.
Le positionnement d’Airvinci, avancé comme « le moyen de transport du futur, en remplacement de l’automobile » a fait mouche auprès de la FAA américaine (Federal Aviation Administration) qui a autorisé le BackPack Helicopter à survoler le Nevada avec des passagers à son bord… Une sacrée révolution nous attend ! Quid d’un monde sans embouteillage ? Un monde où les voitures seront des drones ; volantes, non polluantes et autonomes, elles nous transporteront tranquillement sur notre lieu de travail !
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