Le chatbot est la nouvelle petite révolution en entreprise. Ce type de programme informatique, appelé agent conversationnel, existe depuis de nombreuses années, mais il est aujourd’hui suffisamment intelligent pour tenir un véritable échange commercial. De nombreuses marques se saisissent de ce vendeur virtuel et Facebook a même déployé une offre à destination des professionnels.
Ils peuvent désormais utiliser un chatbot pour interagir avec leur communauté via le système de messagerie instantanée Messenger. Mais les chatbots sont-ils vraiment capables de nous vendre des produits ? Allons-nous vraiment, d’ici peu, passer nos journées à chater avec des agents virtuels ? Quel est l’avenir du chatbot ? Robots et Compagnie fait le point.

Le chatbot : un « style humain », mais une intelligence limitée

Les réponses sont préparées et plusieurs répliques sont possibles pour donner au programme informatique une fluidité de langage et un « style humain ».
Cette innovation est le fruit de plusieurs décennies de recherche et développement. Elle a gagné en technicité grâce aux avancées récentes des intelligences artificielles (IA) en matière de traitement du langage et de la reconnaissance d’images – technologies qui s’intègrent évidemment dans les chatbots pour améliorer leurs performances.
Un exemple avec le chatbot conseiller en assurance

Ici, le chatbot fait office de conseiller clientèle. Intégré à un site Web via un système de messagerie, il est capable d’interagir avec des milliers d’Internautes en même temps, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. Certains chatbots gagnent même en efficacité et en « compréhension » à mesure qu’ils échangent avec des humains. D’autres sont programmés avec des phrases d’humour casées ça et là dans les conversations (humour pas très fin au vu des avancées en la matière, mais humour quand même).

« Bots are the new apps’ » déclarait récemment le PDG de Microsoft
Des chatbots agents d’assurance, agents bancaires, conseillers clientèle ou dédiés au service après-vente, que l’on consulterait via les sites Internet des marques ou des entreprises ou encore des agents conversationnels qui viendraient papoter avec nous directement sur nos systèmes de messagerie instantanée… Sur Facebook Messenger, mais aussi su WhatsApp ou WeChat (le célèbre système de messagerie instantanée chinois). Les chatbots pourront bientôt nous recommander un restaurant proche de chez nous, nous sélectionner les meilleurs articles du Web à propos de nos sujets favoris…
Parmi les chatbots les plus populaires du moment, il y a celui du site SNCF, par exemple. L’agent conversationnel envoie aux Internautes les notifications liées à leur trajet et il chate avec eux en temps réel, directement sur Facebook Messenger, sans avoir besoin de télécharger l’application SNCF. Ici, le chatbot permet donc de limiter le nombre d’applications présent sur son téléphone (en plus de faire office de conseiller client).
« Bots are the new apps ! » (“les chatbots sont les nouvelles applications”), déclarait récemment Satya Nadella, PDG de Microsoft Corporation, signifiant que les chatbots intégrés à nos systèmes de messagerie instantanée sont en passe de rendre obsolètes nos (trop) nombreuses applications installées sur nos Smartphones.
Alors, le chatbot va-t-il s’immiscer dans nos conversations sur nos multiples supports de chat ? Nous envahir de publicités interactives ? C’est fort probable, notamment lorsque l’on voit comment Facebook se saisit de cette technologie pour nous la proposer (nous l’imposer ?) sur Messenger. Pour sûr, la stratégie du géant du Web ne représente que les prémices du chatbot en passe de se perfectionner encore et encore… Et de révolutionner le commerce (et la relation client) de demain.
Pour approfondir votre lecture, consultez notre article : Les chatbots arrivent sur Facebook Messenger !
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