Sur Robots et Compagnie, nous croyons fermement au secteur porteur du drone. Si vous cherchez des nouvelles opportunités de business, sachez qu’en 2015, 4 millions de drones ont été vendus. Les prévisions montent à 90 millions d’unités en 2025. Le marché va se multiplier par 20 en 10 ans.
Pour vous aider dans votre étude de marché, ou tout simplement pour en savoir plus sur la technologie actuelle, nous laissons la parole à Clément Alaguillaume, fondateur de la société Sysveo (constructeur et solutions pour drone).
Comment va s’organiser le marché du drone ? Quels sont les usages du drone et les choix de produits à faire pour garantir son investissement ? La réponse sur Robots et Compagnie !
La convergence des drones « particulier » et des drones « professionnel »
La séparation entre l’usage du drone par le particulier et par le professionnel disparaît au profit d’une convergence sur des appareils homologués par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) qui répondent aux scénarios prévus par la réglementation. Fort d’une expérience réussie par l’homologation des drones de la gamme 3DRobotics et Yuneec, la société Sysveo a défini des critères de choix de drones pour permettre à l’utilisateur de répondre à son besoin.
Comment choisir son drone
La première question est de bien définir son besoin en fonction du capteur dont le poids est l’élément déterminant. Si par exemple, je possède une caméra de type GoPro et que je souhaite m’en servir pour mon drone, je vais m’orienter vers un appareil équipé d’une nacelle, mais « camera free ». Ce type d’appareil équipé de sa nacelle, sa caméra et ses batteries ne doit pas dépasser les 2 kg pour voler dans tous les environnements, habités et inhabités, et dans le respect de la réglementation.
Le drone de loisir n’est pas un jouet !
Aujourd’hui la majorité des drones sont livrés avec des caméras, ne dépassent pas les 2 kg et se pilotent à partir d’une radiocommande ou d’un Smartphone/tablette. La compétence du pilote dépendra de sa capacité à maîtriser la coordination de ses pouces et son appréciation visuelle de l’espace aérien en 3 D. Ces drones de moins de 2 kg ne sont pas des jouets, mais plutôt des drones de loisirs capables de suivre des trajectoires planifiées par GPS, waypoints, avec des logiciels simples dits de planification de mission.
C’est l’élément différenciant entre le drone et l’aéromodélisme. Leur fonction principale est la prise de photos et vidéos planifiée avec une restitution en haute définition directement sur l’écran de contrôle.
Ces appareils représentent 90 % du marché des drones.
La licence de pilote pour les drones de plus de 2 kg
Concernant les 10 % du marché restant, ce sont des drones capables de transporter des capteurs plus lourds et qui répondent à la deuxième question concernant l’appétence de l’acquéreur pour l’environnement aéronautique. En effet, dès que vous faites l’acquisition d’un drone de plus de 2 kg, vous devez passer un examen auprès de la DGAC pour obtenir votre licence de pilote, déclaration de niveau de compétence. Cet examen est le brevet théorique de pilote ULM. Il s’accompagne d’une formation pratique de pilotage du drone en situation réelle.
Écoles et respect de la réglementation
Depuis avril 2012, de nombreuses écoles de formation se sont créées pour se préparer à cet examen. Elles associent formation pratique et formation théorique et vous garantissent la réussite à l’examen théorique de pilote ULM. Elles vous préparent également au métier d’opérateur dont les contraintes administratives sont fortes. En choisissant d’opérer un drone hors de votre sphère privée, vous devez répondre aux conditions fixées par la DGAC en termes de poids et de sécurité. Le tableau ci-joint récapitule les différents scénarios envisagés par la DGAC.
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