Hortum Machina B est un exosquelette pour végétaux. Ce cylindre modulaire intelligent va abriter des plantes, analyser leurs besoins en humidité, en lumière… Pour se déplacer spontanément dans nos rues et nos parcs à la recherche des conditions optimales à leur bien-être. Ce jardin autonome ultra futuriste, mi-vivant, mi-machine, promet de transformer radicalement le paysage urbain et notre rapport au monde végétal. Il fait partie du « ReEarth Project » du laboratoire en architecture interactive de l’Université de Londres.
Un jardin autonome qui se déplace dans nos villes ?
Intégrer les végétaux dans nos villes, permettre aux humains d’interagir avec les plantes, montrer la vie ! Le projet Hortum Machina B est un exosquelette modulaire et intelligent en forme de sphère. Il accueillera des plantes et se chargera d’analyser leurs besoins physiologiques pour évoluer ensuite de manière autonome à travers la ville, à la recherche des conditions optimales à leur bien-être. Une sorte de sphère cybernétique* qui se promènera dans nos rues et nos parcs et avec laquelle nous pourrons interagir, en touchant ou tout simplement en admirant les plantes qui s’y trouvent.
*La cybernétique est la science des systèmes autorégulés. Elle met en relation les principes qui régissent les humains avec les robots et intelligences artificielles.
Un exosquelette à l’écoute des végétaux
Ce jardin modulaire est un véritable exosquelette pour les espèces végétales qu’il accueille. Il est intelligent ; capable de suivre et d’analyser les besoins physiologiques de ses plantes (eau, lumière, humidité, chaleur…) grâce à un réseau complet d’électrodes. Des actionneurs installés sur le module transforment en mouvement la commande reçue de la part de l’exosquelette intelligent… Et la sphère se propulse alors tout doucement en déplaçant son centre de gravité, à la recherche des conditions optimales pour le bien-être de ses plantes.
L’architecture du futur doit être mobile
Hortum Machina B est la résultante d’une vision futuriste ultra dynamique de l’architecture et de l’urbanisme. Portée par l’université de Londres à travers son projet global appelé ReEarth, la ville du futur y est envisagée au sens large (bâtiments, mobiliers urbains…) de manière mobile, autonome et intelligente.
« En tant qu’architecte, nous voulons intégrer le plus possible de plantes dans les constructions humaines pour que les gens commencent à percevoir les bâtiments comme des systèmes vivants », ont souligné les étudiants en architecture en charge du projet William Victor Camilleri et Danilo Sampaio. Mi-vivante, mi-machine, Hortum Machina B nous promet une transformation radicale de notre paysage urbain et une relation intrigante entre l’homme et le monde végétal.
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