Le Japon met les exosquelettes au travail pour faire face à sa population vieillissante ! Après le secteur industriel qui bénéfice de l’exosquelette (et de la robotique de manière générale) pour réaliser les tâches les plus pénibles ou dangereuses, c’est au tour des entreprises du tertiaire d’utiliser ce type d’équipement. Ce que l’on appelle la robotique de service, ou robotique sociale, gagne du terrain, particulièrement au Japon, mais la France et l’Occident devraient également s’y intéresser plus sérieusement dans un futur proche. Aider les employés de magasin à porter des stocks trop lourds et même les employés de banque pour déplacer les liasses de billets : l’exosquelette à usage social fait partie du quotidien des Japonais !
Qu’est-ce qu’un exosquelette de service ou exosquelette social ?
Assister les tâches difficiles ; maintenir la productivité humaine malgré des compétences physiques déclinantes. L’exosquelette de service – appelé aussi exosquelette social – se situe à mi-chemin entre ces deux axes. Il devrait être la prochaine révolution à venir, au vu de nos populations vieillissantes et du recul de l’âge de départ à la retraite. Car il n’est point besoin de travailler sur une chaîne d’usine pour subir la pénibilité au travail : le personnel de banque doit régulièrement se baisser et ramasser de grosses liasses de billets. Les employés en magasin gèrent les stocks ou le rayonnage et doivent quotidiennement porter des objets et colis plus ou moins lourds…
Oui, les entreprises du tertiaire, elles aussi, sont amenées à faire réaliser des missions physiquement difficiles à leurs salariés, d’autant plus lorsque ces missions sont quotidiennes. Les problèmes de dos, la santé des seniors au travail sont des problématiques à venir de grande ampleur dans de nombreux pays. Le Japon, qui connaît un taux de natalité hyper faible pour un taux de vieillissement de la population galopant, n’a pas attendu pour prendre les choses en main et l’exosquelette fait désormais pleinement partie du quotidien des travailleurs nippons, quel que soit leur secteur d’activité.
L’exosquelette HAL facilite le travail des employés de banque japonais
Prenons pour exemple l’exosquelette HAL, conçu par la société Cyberdyne. Il s’enfile comme un sac à dos et s’attache dans le bas du dos et aux cuisses. Il dispose d’une assistance hybride qui prend le relais sur l’impulsion physique donnée par l’utilisateur au moment de soulever une charge, réduisant le poids de l’objet de 40 %. HAL est loué par de nombreuses agences bancaires japonaises pour permettre à leurs employés de soulever les liasses de billets sans souffrir de cette manipulation quotidienne (se baisser, soulever la liasse, se déplacer avec la liasse, se baisser à nouveau pour la poser).
Un exosquelette social pour les TPE/PME
L’exosquelette AWN-03 d’ActiveLink (filiale de Panasonic) se présente sous la forme d’une sorte de combinaison. L’exosquelette détecte les mouvements de celui qui le porte. Il comprend à quel moment il doit initier le mouvement et assister la personne, à l’aide d’un moteur alimenté par une batterie en lithium-ion.
Les cibles visées par la société sont clairement les petites et moyennes entreprises du tertiaire (TPE/PME), quel que soit leur secteur d’activité, finalement. Sur la vidéo du site d’ActiveLink, on y voir un homme d’un certain âge soulever un petit container de quincaillerie ou encore une jeune femme en train de porter un colis lourd.
Un exomuscle plus flexible qu’un exosquelette
Autre exemple, la startup Innophys a été fondée à la Tokyo University of Science. Elle propose un exosquelette qu’elle appelle « exomuscle », plus léger qu’une combinaison telle que l’AWN-03 d’ActiveLink, plus flexible aussi, mais un peu moins rapide. L’exomuscle peut tracter des poids allant jusqu’à 30 kg et fonctionne à l’aide d’une technologie différente que les exemples mentionnés auparavant puisqu’il utilise de l’air comprimé, injecté dans des valves en caoutchouc qui se gonflent et se contractent au moment de l’impulsion. C’est une bombonne connectée à un compresseur qui alimente le système.
Au Japon, petites et moyennes entreprises sont prêtes à acquérir des exosquelettes pour faciliter le quotidien de leurs salariés.
Une étude du Mitsubishi Research Institute révèle que le secteur de la robotique de service passera de 500 millions d’euros (en 2014) à plusieurs milliards d’ici 2035. Pour sûr, nous autres Occidentaux suivrons le mouvement.
Me demande si ça peut aider les séniors à travailler du coup ça augmenterait l’age de la retraite #LiberalismeSauvage 😀
mdr
Quand je faisais mes études de robotique il y a 7/8 ans, l’isir (laboratoire de robotique à Jussieu) faisait déjà de la recherche sur le sujet des exosquelettes.
le japon à mille ans d’avance sur nous !!
Merci pour la qualité de l’information . A découvrir rapidement . l’avenir est la .
Merci pour ce commentaire encourageant.
L’équipe Robots et Compagnie
apres44ans dansle batiment mon dos ne serai pas foutu avec cela
Non seulement ton dos ne serait pas foutu, mais en plus , porter des charges de plusieurs centaines de kilos ne seraient pas un soucis. Donc plus de rentabilité, et une retombée au niveau salaires.
vous dira pas si il y a des ruptures sequelles osteotendinomusculaires …
ya plut de sous pour les travailleur Français!!!
N’est-ce pas la dernière étape avant le remplacement des hommes par des robots ????
nous, , on va nous piquer, c’est ça la nouvelle France.
ahah pour demander toujours plus aux salariés.
et après le squelette sera programmé pour s arrêter quand lui le décidera
Attendez je fini mes études j’arrive.
On a assez de branleurs comme ça !
oulala la france pays de branleur mais 6em puissance mondiale
Delan Uldric Arnbjörn avec le chômage , la dette du pays et la conjoncture actuelle , t’es sur qu’il y a de quoi pavaner ? Moi je pense pas …
C’est la MSA de la Gironde qui va être contente, quand tous ses ouvriers agricoles pourront enfin se soulager le dos…