The Jester (le Joker, en anglais) est un hacker devenu célèbre pour avoir mis à mal des dizaines de pages Web concernant l’islamisme radical. Suite à l’attentat du marathon de Boston, the Jester a décidé de frapper à nouveau en créant une application de prédictions des crimes. Son fonctionnement repose sur une intelligence artificielle capable d’éplucher le Tweetosphère et de traquer les comportements déviants imminents.
L’application iAWACS a été créée par le hacker américain dénommé The Jester, devenu célèbre pour avoir fait tomber des dizaines de pages Web d’islamistes radicaux. C’est après le double attentat de Boston qu’il décide de lancer cet outil, dans le but d’aider la police dans ses enquêtes, selon ses dires.
Une intelligence artificielle qui « quantifie » le niveau de folie
L’application iAWACS fonctionne en partie grâce à l’intelligence artificielle de Watson, le programme informatique d’IBM hyper performant, capable notamment d’analyser les réseaux sociaux et leur teneur en temps réel. Ici, The Jester explique que son application appréhende la Tweetosphère pour en ressortir une « humeur » générale tout en zoomant sur les timelines des utilisateurs pour en déterminer « leur fiabilité, leur propension à la violence et à l’ouverture d’esprit » ; le tout en temps réel.
L’appli est reliée à l’intelligence artificielle Watson d’IBM
Pour parvenir à des résultats probants et, in fine, réussir à anticiper le crime plutôt que de mettre le doigt sur les comportements déviants à un instant T, l’application de The Jester est configurée en plusieurs versions. L’une d’entre elles suit les événements en cours pendant qu’une autre est programmée pour surveiller les conversations et échanges sur les réseaux sociaux. Chaque version est reliée à l’intelligence artificielle de Watson d’IBM, capable d’analyser contenu, images, hashtags et messages en tout genre sur les réseaux sociaux, dans la zone géographique et autour des sujets de son choix.
Selon The Jester, iAWACS est par exemple capable de détecter des pics de conversations entre islamistes radicaux (que le programme surveille) avant chaque grande attaque terroriste, permettant d’en définir une date approximative.
De manière plus générale, l’appli permet de traduire une « humeur » générale de ces milliards d’échanges diffusés en continu ; humeur traduite en chiffres positifs ou négatifs tel un baromètre des sentiments.
iAWACS utilisée lors des fusillades de Bâton R
ouge et de Dallas
La dernière version de l’intelligence artificielle iAWACS a notamment permis de suivre les événements de Bâton Rouge où un civil noir avait été abattu par la police au début de ce mois de juillet. Au moment de la fusillade de Dallas, iAWACS aurait en effet recensé des tweets « très perturbants », notamment issus d’admirateurs du tireur, permettant de quantifier « le niveau de folie entourant l’événement », toujours selon The Jester. Ce dernier continue sur sa lancée et affirme développer une nouvelle version de son application.
J’imagine que si on programme iawacs afin qu’il regarde les problèmes sociaux des individus, leurs souhaits, les problèmes économiques…. etc on pourra savoir si une personne politique nous raconte des bobards. Ho oui j’adhère. Cela pourrait être très drôle !!!