Ce n’est pas un homme « réparé », mais un homme « augmenté » que Robots et Compagnie vous présente aujourd’hui. Le Britannique James Young a en effet troqué sa prothèse de bras contre un super bras bionique truffé de gadgets technologiques à la James Bond. Imaginée par des game designers, sur inspiration du célèbre personnage de jeu vidéo Solid Snake, la techno-prothèse ultra sophistiquée est équipée d’une smartwatch, d’un port USB, d’un contrôleur de drone par la pensée… Aurait-on affaire au premier homme cyborg ?
La petite histoire du premier homme cyborg !
C’est en 2012 que le jeune biologiste londonien James Young est victime d’un grave accident de train. Il s’en sort indemne, mais perd sa jambe et son bras. Doté de prothèses dont il est relativement insatisfait, il se met en quête d’une alternative et, au gré de navigations Internet, tombe sur une brochure d’experts en recherche de cobayes pour tester le port d’une techno-prothèse ultra esthétique. Petit plus qui interpelle James Young, le design de la prothèse est directement inspiré du personnage de jeu vidéo Solid Snake de la saga Meta Gear Solid. En tant que fan inconditionnel, il se porte candidat. Et le voici propulsé au rang de premier homme cyborg !
Une prothèse techno futuriste directement reliée à l’os
Car la prothèse en question, outre son aspect futuriste, ne se contente pas de « réparer » James Young. Elle « l’augmente » en le dotant de « facultés » tout du moins hors du commun. D’abord, la prothèse (dont les doigts sont évidemment entièrement contrôlables) est équipée d’une montre connectée et d’un port USB pour recharger son Smartphone. Mais surtout, elle permet de contrôler un drone par la pensée, à l’aide de capteurs déposés sur le « gilet » relié au bras bionique et d’un casque connecté.
Le projet final est encore plus fort puisque la prothèse devrait pouvoir se relier directement à l’os, pour une intégration totale du bras bionique sur l’humain ; et un homme augmenté – homme cyborg tel que les transhumanistes l’envisagent !
L’opération devrait tout de même coûter 90 000 dollars et James Young, enthousiaste, a lancé une campagne de financement participatif pour obtenir les fonds.
L’Alternative Limb Project : des prothèses artistiques en 3D
C’est la designer et artiste Sophie de Oliveira Barata qui s’est initialement spécialisée dans la conception de prothèses pratiques et design, voire artistiques, au travers de « l’Alternative Limb Project » mené au sein de son studio londonien.
Ses créations, toutes imprimées en 3D, ont attiré les studios de cinéma et de télévision avant même de toucher les particuliers. Sophie de Oliveira Barata fait aujourd’hui le tour du monde avec des collections de prothèses allant du réalisme absolu aux conceptions plus libres mêlant imaginaire, esthétique et techno futuriste.
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