En 2050, les personnes de plus de 60 ans seront majoritaires au sein de notre population. Des enquêtes sociologiques appréhendent l’utilisation des robots compagnons pour remplacer le personnel soignant dans les maisons de retraite.
Les robots compagnons seraient-ils en passe de remplacer les hommes dans les missions d’assistance et de soutien aux personnes âgées ? C’est en tout cas ce que les dernières recherches technologiques nous laissent à penser. Un fonds d’investissement de 60 millions d’euros a été crée en Europe : Robolution Capital, exclusivement destiné à financer le développement et la commercialisation des robots compagnons.
L’objectif ? Créer un robot à la forme humaine, capable de divertir, rappeler les horaires de prise de médicaments, mais aussi capable de prendre ses propres décisions, comme celle d’appeler un médecin s’il l’estime nécessaire ; en bref, un robot qui s’adapterait à la personnalité de chaque patient en vue de remplacer le personnel soignant.
Pour ce faire, nos robots compagnons seraient paramétrables à souhait, dotés de caméras, de microphones, d’un système audio et d’un écran tactile.
En France, la société française Robosoft développe depuis 2009 le prototype de Kompai. Ce robot peut évoluer dans une maison connectée en interagissant avec une multitude d’objets, même les draps de votre lit, pour vérifier votre température corporelle et valider votre état de santé, par exemple.
Grâce à l’utilisation d’un robot compagnon, presque 3 heures par jour de tâches domestiques seraient économisées, sans parler de l’aspect divertissant qu’il pourrait apporter aux personnes vivant seules.
Lorsque l’on sait que d’ici 2060, le nombre de seniors de plus de 65 ans représentera presque un tiers de la population européenne (contre 15 % en 2015, selon les données de l’agence EUROSTAT), il semble tout à fait plausible d’utiliser les robots compagnons comme substitut de présence humaine. Arriveront-ils à combler la solitude de nos seniors ? Rien n’est moins sûr.
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